vendredi 26 octobre 2012

Préparation au DELF

Bonjour,

Information de la part de l'Alliance Française.

L'examen DELF aura lieu les 3,4 et 5 décembre.
Pour préparer l'examen, l'Alliance organise une session de préparation au DELF, du 5 au 29 novembre de 15h à 17h les mardis et jeudis.

Tarif pour 16h / 4 semaines: 2000R

Vous pouvez si vous le préférez, ne participer qu'à deux semaines sur les quatre.

Dans ce cas, le prix sera de 1000 R.

Inscrivez-vous auprès de l'alliance!!

lundi 22 octobre 2012

Informations Octobre

Bonjour à toutes,

Infos Université

Cette semaine nous aurons cours mardi et jeudi matin (cours du jeudi à préciser).
Avec une présentation ce jeudi.

La semaine du 29 au 2 novembre:
Dernière semaine avant les examens.
Présentations: lundi 29 de 10h30 à 12h30  et mardi 30 de 10H30 à 12H30.
Dernier cours vendredi de 10H30 à 12H30. Pour ce dernier cours, n'hésitez pas à préparer vos questions afin de préparer l'examen final.


Activités culturelles
Jeudi 25 à l'alliance, Cinéclub: "Le bruit des gens autour", début du film à 18H



Le bruit des gens autour : Bande-annonce by baryla


Lundi 29 à l'église de Taleigao: Concert du violonniste Frédéric Pelassy.
à 19h
Entrée gratuite.


mercredi 10 octobre 2012

Histoire de la langue française


langue française

 Pour aller plus loin sur l'histoire de la langue française...

L’appartenance du français à l’indo-européen

Des populations parlant un même type de langue ont émigré par vagues successives entre 6500 et 5500 av. J.-C. dans toute l’Europe et en Inde, d’où le nom de cette famille de langues qualifiée par la suite d’indo-européenne.
Il a fallu attendre le XIXe siècle, et notamment la découverte d’une très ancienne langue d’Inde, le sanskrit, pour constater que des langues apparemment aussi différentes que le latin, l’anglais, l’allemand, le breton, le russe, le persan, ou le français, présentaient de nombreuses ressemblances et remontaient vraisemblablement à une même langue : l’indo-européen.

De fortes ressemblances
 Latin
mater
frater
pater
sorror
 Anglais
mother
brother
father
sister
 Allemand
mutter
bruder
vater
schwester
 Breton
mamm
breur
tad
c’hoar
Russe
mat
brat
(atets)
siestra
Persan
modar
baradar
pedar
khalar
 Français
mère
frère
père
sœur

La langue française, en grande partie issue du latin parlé

De même que le latin, le gaulois fait partie de la famille des langues européennes. Lorsque les Romains ont conquis la Gaule en 52 av. J.-C., le latin parlé des soldats et des fonctionnaires romains s’est rapidement répandu ; dès le IVème siècle, la langue gauloise avait presque totalement disparu au profit d’un latin déformé par l’accent gaulois, et imprégné de mots germaniques correspondant aux diverses invasions.
Très largement issu du latin parlé, le français compte encore :
·         une centaine de mots gaulois comme: alouette, balai, bouleau, bruyère, caillou, char, chemin, chêne, druide, dune, glaise, lande, ruche, soc, tonneau…
·         près de mille mots germaniques comme: balafre, blafard, blanc, bleu, brun, butin, danser, effrayer, galoper, garder, gâteau, guère, guerre, guetter, hache, maréchal, orgueil, riche, sale, tomber, trop…

L’ancien français (IXe -XIIIe siècle), encore proche du latin

Le premier texte en français dont nous ayons connaissance date de 842. Il s’agit des Serments de Strasbourg échangés entre Louis le Germanique, de langue germanique, et Charles le Chauve, de langue française, contre leur frère Lothaire, chacun s’exprimant dans la langue de l’autre, et non en latin comme c’en était la coutume.
La France se divisait alors en deux zones linguistiques : on distinguait, dans le Midi, les dialectes où oui se disait oc, appelés par la suite dialectes de langues d’oc, et dans le Nord, les dialectes où oui se disait oïl, définissant ainsi les langues d’oïl. Les dialectes d’oïl furent prépondérants dans la mesure où Paris devint la capitale des rois : l’ancien français en est issu.
De grands textes littéraires ont été écrits en ancien français du XIe au XIIIe siècle, textes écrits en vers et souvent chantés comme la 
Chanson de Roland, qui relate des faits de chevalerie sous Charlemagne, ou les romans courtois, avec, par exemple, Lancelot pour héros.
Comme le latin, l’ancien français comportait des déclinaisons : selon la fonction du mot dans la phrase, la terminaison en était différente. Ceci permettait de disposer les mots dans un ordre plus libre qu’en français moderne. Des six terminaisons du latin, ne sont restées en ancien français que celles du sujet et du complément.
À la suite des invasions des Vikings en Normandie (Xe siècle) et de la constitution de l’empire arabe (du VIIIe au XIVe siècle), la langue française s’est enrichie en empruntant des mots qui lui manquaient.
— Quelques emprunts à la langue normande comme : agrès, crique, hauban, vague, varech
— Quelques emprunts à 
la langue arabe comme : alambic, amiral, chiffre, coton, douane, échec, goudron, hasard, magasin, orange, sirop, sucre, zéro…
À lire !

La renaissance du français (XVIe siècle)

Le français a continué à évoluer aux XIIIet XIVe siècles, les déclinaisons disparaissent peu à peu. Au XVIe siècle, l’ordre des mots (sujet, verbe, complément) devint désormais déterminant. L’enseignement s’effectuait toujours en latin, mais les écrivains souhaitaient que le français devienne une grande langue littéraire. On s’inspira alors, comme les Italiens l’avaient déjà fait, des œuvres et des idées des écrivains grecs et latins de l’Antiquité que l’on traduisit. Il s’agissait donc d’une « renaissance ».
Au XVIe comme au XVe siècle, la langue française est marquée par l’adaptation de beaucoup de mots latins (comme académie, agriculture). S’y ajoutent la multiplication des suffixes diminutifs (maigrelet), la construction de mots composés (aigre-doux) et l’emprunt d’environ 2000 mots à l’italien comme : artisan, brave, caporal, carnaval, charlatan, concert, escalier, façade, infanterie, sonnet…

Le français du XVII ème et du XVIII ème siècles : une langue qui se fixe

Ala fin du XVIe siècle, la langue française perd de son unité, et dès le début du XVIIe siècle, Malherbe, poète de la cour, cherche à discipliner la langue littéraire en faisant par exemple la chasse aux mots anciens, aux mots inventés, familiers, provinciaux ou techniques.
En 1635, Richelieu fonde l’Académie française et, en 1664, paraît la première édition du Dictionnaire de l’Académie qui devait fixer le sens des mots, un sens souvent plus fort qu’aujourd’hui : un déplaisir est une profonde douleur et un ennui, un chagrin violent.
Au XVIIIe siècle, la langue reste classique et s’affirme. Quelques mots sont empruntés à l’anglais : meeting, budget

Le français actuel : une langue mutiple

Après la Révolution française, au début du XIXe siècle, la langue s’est enrichie de nouvelles idées et donc de nouveaux mots ; les écrivains romantiques ont élargi leur vocabulaire avec des mots issus des pays orientaux et ont utilisé divers registres de langue.
Au XXe siècle, et notamment à la fin du siècle, les progrès de la technologie ont fait se développer les vocabulaires techniques, parfois repris dans la langue d’origine, souvent l’anglais : bulldozer.
Le développement des médias, notamment de la radio et de la télévision, ont mis en contact les multiples variantes du français, du verlan (ripou, rebeu, meuf, keuf) aux vocabulaires issus des progrès techniques : cédérom, internaute, zapper etc.
De nouvelles constructions de mots se développent, comme les mots-valises : informatique où se mélangent information et automatique.


LES EMPRUNTS DE LA LANGUE FRANCAISE.

Pour peu que l’on examine l’histoire d’une langue dans ses rapports avec les
autres langues, on ne peut que constater l’extrême mobilité des mots, qui
sautent allègrement par-dessus les frontières en provoquant un métissage
constant, mais fluctuant car l’intégration peut être plus ou moins rapide et
plus ou moins complète. De plus, il n’est pas rare qu’un mot fasse plus tard
le voyage inverse et l’on peut alors parler d’un va-et-vient continuel entre les
trésors lexicaux des langues entrées en contact, mais ce vocabulaire d’origine
étrangère ne s’intègre pas du jour au lendemain.

1. La langue française et les mots migrateurs

Ainsi, c’est seulement depuis un peu plus d’un siècle que nous connaissons en
français et que nous employons de façon familière un certain nombre de mots
empruntés à l’arabe, comme toubib, bled, méchoui, baraka ou barda, des
mots dont nous reconnaissons encore clairement l’origine arabe.

En revanche, d’autres éléments du vocabulaire, déjà en français depuis des
siècles, comme algèbre, récif, amiral, matraque, gazelle, savate ou encore
sucre, tasse, sirop et sorbet, qui avaient fait le voyage depuis le Moyen Âge, ont
eu largement le temps de s’installer dans la langue française, si bien qu’on les
croirait nés sur place. Les deux derniers exemples de cette liste sont de bonnes
illustrations d’un phénomène fréquent dans l’histoire des mots voyageurs : au
cours de leur séjour à l’étranger, ils ont pu voir leur signification se modifier et
se nuancer. Les deux mots sirop et sorbet, qui reposent tous deux en dernière
analyse sur la racine arabe ∫ r b désignant toutes sortes de boissons, ont acquis
chacun une signification spécifique dans la langue française : le sirop est resté
une solution concentrée de sucre, et le sorbet a pris le sens plus précis de glace
aux fruits, sans lait ni crème.

Enfin, on parle toujours de l’humour anglais, mais le mot humour lui-même
avait été emprunté en anglais à partir du mot français humeur au XIVe siècle,
avec tout d’abord le sens de « liquide » qu’il avait alors en français, avant
d’acquérir le sens de « disposition d’esprit » et, vers la fin du XVIIe siècle, celui
de « drôlerie » (Ayto, 1990).
En revenant au XVIIIe siècle dans la langue française, ce mot a enrichi notre
langue d’un nouveau mot,  humour, sous une nouvelle forme et dans une
nouvelle acception, l’humour étant quelque chose de différent du simple trait
d’esprit : quand on a de l’humour, on ironise en plaisantant, et cela va jusqu’à
se moquer de soi-même avec drôlerie.

Afin de rendre justice au phénomène de la migration des mots, qui n’est pas
à sens unique, il faudra donc tenir compte à la fois des mots français venus
d’ailleurs et des mots français partis ailleurs.


2. Les mots français « venus d’ailleurs »

Une recherche menée il y a quelques années (Walter H., Walter G., 1998) a
permis d’établir que le lexique du français comptait plusieurs milliers de mots
d’origine étrangère, empruntés à une centaine de langues.
Mais les apports de chacune de ces langues n’ont pas le même poids : si l’italien,
l’anglais et le germanique ancien ont très largement contribué à enrichir le
patrimoine lexical du français, l’espagnol, l’arabe ou le portugais y occupent
une place plus réduite. Ils sont suivis par l’allemand, le néerlandais et les
langues slaves. Enfin viennent les langues plus lointaines, comme le turc ou le
persan, les langues africaines ou les langues asiatiques.

Une première remarque s’impose, qui concerne la catégorie des mots empruntés:
la très grande majorité d’entre eux (90 %) sont des substantifs, alors que les
verbes n’atteignent qu’environ 6 %, les adjectifs 3 % et les adverbes, un peu
moins de 1 %. Quant aux interjections, elles ne sont que 6 (Walter H., Walter
G., 1998, 399-403): allô et hourra (de l’anglais), OK (de l’anglais d’Amérique),
bravo (de l’italien), peuchère (du provençal) et tchin-tchin (du pidgin English
de Canton).
Parmi les rares verbes français venus d’ailleurs, on peut signaler :
briser, du gaulois
attacher, du germanique ancien
caracoler, de l’espagnol  
dériver, de l’anglais
dessiner, de l’italien  
démarrer, du néerlandais.

On ne peut pas tous les citer, mais il faut préciser que c’est du germanique
ancien que viennent la majorité de ces verbes. Le germanique ancien est
suivi par l’anglais, l’italien, le néerlandais et le provençal. On peut aussi faire
remarquer que le verbe calfater est d’origine arabe et indiquer que le verbe
roquer (aux échecs) a été formé sur un mot persan, par l’intermédiaire de
l’arabe.

2.1 Chronologie des emprunts

Si le gaulois a peu donné à la langue française (char, charrette et chariot, ou
sapin, lande et alouette...), l’apport du germanique ancien a été considérable,
avec des noms de couleur (bleu, blanc, blond, brun, gris...) des mots de la nature
(bosquet, jardin, haie, hêtre, houx, roseau, saule, blé, gazon, groseille...),
des noms d’animaux (renard, chouette, héron, mésange, hareng...), des
désignations de réalisations humaines (fauteuil, bûche, étrier, gant, flacon,
soupe...), des paires de mots de sens opposé (guerre et trêve, blesser et guérir,
frapper et épargner, meurtrir et soigner...).


Dès le Moyen Âge, les langues régionales ont aussi grandement enrichi la langue
française par des mots
- venus des langues du Midi : abeille, cadenas, ou salade
- venus des langues du Nord : cabaret, truelle, ou usine
- venus du normand : brioche, ou vareuse
- venus des langues de l’Ouest : crachin, ou lessive
- venus des langues de l’Est : avoine, ou beurre
- venus des langues du Centre : chaise, ou encore luron.

C’est aussi dès le Moyen Âge que l’arabe a pénétré dans la langue française,
souvent par l’intermédiaire de l’espagnol, du catalan, du provençal ou de
l’italien : algèbre et algorithme, chiffre et zéro, toujours cités, mais aussi jupe
et coton, alcôve, matelas et almanach, gazelle et girafe, ou encore carafe et
jarre, magasin et magazine, sofa et divan... (Walter H., Baraké B., 2006).

Le XVI e siècle est la période où les mots italiens ont envahi la langue française
à un point tel que c’est à l’italien que le français a le plus emprunté jusqu’au
milieu du XX e siècle, époque à laquelle les emprunts anglais sont à leur tour
devenus prépondérants, avec, parmi des centaines d’autres,  business et
parking, prime time et lifting, bug et blog...

2.2 Le chassé-croisé franco-anglais

Mais quand on examine le vocabulaire anglais lui-même, on ne peut que
constater dans cette langue l’abondance des mots d’origine française : une
majorité écrasante, avec tower et prison, avec master et coat, avec forest et
tempest, mais aussi foreign, de forain « étranger », ou encore grief de grief.
Ces deux derniers exemples font apparaître des différences de sens, que le
français a connues ultérieurement, alors que l’anglais a conservé l’ancienne
signification : aujourd’hui, en français, un grief n’est plus un « chagrin » - ce
qu’il était au Moyen Âge - mais « un motif de mécontentement », et  forain
n’évoque plus un étranger, mais la foire et ceux qui y participent.

On serait prêt à se gendarmer contre bacon ou toast. Et pourtant bacon est un
mot d’origine francique, devenu français avec le sens de « viande de porc », et
il avait traversé la Manche au Moyen Âge avant de nous revenir, au XIXesiècle,
pour désigner le lard salé ou fumé. Le toast, caché sous sa graphie anglaise,
n’est autre qu’une altération de l’ancien verbe français  toster qui signifiait
« griller, rôtir », lui-même dérivé du latin torrere « griller ».

Et c’est par dizaines de milliers que l’on pourrait de nos jours compter les mots
français ayant élu domicile en anglais (Walter, 2001 : 6).

Petit-déjeuner à la Française!

C'est officiel! Rendez-vous donc, mercredi matin à 9h30 pour un petit-déjeuner français dans le hall de l'université. Ce petit-déjeuner sera gratuit! Faites passer l'information! A très vite!

jeudi 4 octobre 2012

Repas samedi midi à 13H, à l'alliance.

Pour fêter la venue d'Alice passer le weekend à Panjim, un repas est organisé avec l'équipe de l'alliance samedi midi. Vous êtes toutes les bienvenues. Si vous pouvez venir, rendez-vous samedi à 13H à l'alliance. Nous irons manger au restaurant Forest. Bonne soirée et bon week-end.